Coronavirus, Ebola : l’effroyable vérité sur les chauves-souris enfin révélée ! (VIDEO)

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Les chauves-souris, ces créatures de la nuit, sont souvent évoquées dans des contextes effrayants, et récemment, elles ont été associées à des noms de maladies qui font frémir : Ebola, la rage, Nipah et une multitude de coronavirus. En raison de ces associations, ces mammifères volants ont acquis une réputation peu flatteuse d’être des « nids à virus ». Mais est-ce réellement le cas ? Pourquoi ces animaux portent-ils autant de virus ?

Des scientifiques du monde entier sont plongés dans une course contre la montre pour dévoiler la vérité. Certains braquent leur projecteur sur le système immunitaire des chauves-souris, qui a évolué pour tolérer un plus grand nombre d’infections.

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Les chauves-souris, vecteurs de maladies : un regard sur leur système immunitaire

Les chauves-souris, ces mammifères nocturnes, sont souvent associées à des superstitions néfastes et à la propagation de maladies. Cependant, le rôle de ces créatures volantes dans l’écosystème est souvent mal compris et sous-estimé. En réalité, leur exceptionnelle résistance aux virus est intrinsèquement liée à leur système immunitaire unique. En effet, leur organisme est capable de cohabiter avec un éventail de virus sans développer de symptômes de maladie. Cette particularité est due à une adaptation génétique qui leur permet de maintenir une réponse immunitaire anti-virale constante.

Le vol, un facteur clé dans la propagation des virus chez les chauves-souris ?

D’après de récentes recherches, il semble que le vol joue un rôle prépondérant dans la diffusion des virus au sein des populations de chauves-souris. En effet, l’exceptionnelle mobilité de ces mammifères volants leur permet de couvrir de vastes distances, favorisant ainsi le contact avec de nombreuses autres espèces. Ce comportement, combiné à leur capacité unique de porteurs sains, c’est-à-dire de transporter des virus sans en être affectés, facilite grandement la propagation d’agents pathogènes.

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L’impact des comportements sociaux des chauves-souris sur la transmission des virus

Engagées dans une danse nocturne, les chauves-souris présentent des comportements sociaux uniques qui peuvent malheureusement favoriser la propagation de virus. Leur tendance à se rassembler en colonies denses et leur longévité exceptionnelle créent des conditions idéales pour la circulation et la persistance de pathogènes. De plus, leur habitude de partager l’espace avec d’autres espèces animales, notamment dans le cadre de l’hivernation, accentue le risque de zoonose, c’est-à-dire la transmission de maladies de l’animal à l’homme.

Alors, les chauves-souris sont-elles des bombes à retardement volantes ? Pas plus que nos amis à plumes, à écailles ou à fourrure. L’étude de Streicker et Mollentze nous rappelle qu’elles ne sont pas plus porteuses de virus dangereux que n’importe quel autre animal. Leur mauvaise réputation est sans doute due à leur étrange façon de vivre, à leurs capacités de vol uniques parmi les mammifères et à leur système immunitaire tolérant. Loin de diaboliser ces animaux fascinants, nous devrions plutôt chercher à comprendre ces mécanismes d’une complexité déconcertante qui sont autant de pistes pour comprendre l’émergence de nouvelles maladies.